MVL pas au top niveau.


Ouhlala… notre numéro 5 mondial n’a pas encore gagné la moindre partie dans le tournoi de Wijk aan Zee ! Heureusement que Tari, probablement pas rassuré malgré tout devant sa position pourtant légèrement en sa faveur, lui a proposé une nulle dans la 6ème partie jouée hier ! Reste qu’aujourd’hui, c’est du lourd : Fabiano Caruana.

 

And the winner is…


Ju Wenjun !

championne du monde féminine

Face à Kateryna Lagno.

Contrairement aux autres (vous aurez compris que je parle de Caruana et de Carlsen), le titre a été attribué avec un système de coupe avec 64 joueuses. La finale se déroulant sur plusieurs parties.

Les trois demi-finalistes  auront un accès automatique au tournoi des candidates 2019 (bon, je vois qu’il y en qui ne suivent pas : 4 demi-finalistes, mais sur les 4 il y en une qui a gagné…) Et si j’ai bien compris, le système féminin pour désigner la future championne se fera donc sur le système adopté pour les hommes.

Et à part ça ?

Presque sans surprise c’est Magnus Carlsen qui a été sacré champion du monde des échecs 2018.

Voilà, voilà.

Ses qualités lui ont permis de bloquer le jeu de Caruana pendant 12 parties longues. Sachant qu’il allait gagner au tir aux buts ! Sans appel 3-0. Mais pas sans attirer quelques petites remarques de Kasparov et de Kramnik. Même un champion du monde a le droit d’être susceptible.

Le championnat était doté d’un million d’euros. 60% de cette somme reviennent au vainqueur (600 00 €) et 40% au perdant au cas où il n’y ait pas de parties de départage et 55% et 45% en cas de départage

Champion du monde en partie semi-rapide et de la nulle.

 

Le Monde applaudit quand un joueur obtient un avantage.


Dans ce championnat du monde 2018, au bout de 6 nulles, mais il y a eut pire, le public s’extasie quand un des joueurs obtient un avantage d’un pion. C’est expliqué sur ce blog (traduction Google)

Sinon, ne ratez pas les sympathiques analyses d’IAN (Igor-Alexandre Nataf)

Chess24 et WCC


 

Les commentaires de ce WCC 2018 sur Chess24 sont assurés en anglais par Sopiko Guramishvili (2386), Peter Svidler (2736) et Alexender Grischuk (2771).

A part Grischuk, l’anglais est assez académique dans la prononciation et assez compréhensible. Du moment qu’on connait le nom des pièces en anglais, les huit premières lettres de l’alphabet, et qu’on sait compter jusqu’à 8, ça va. Grischuk roule des R (it is a vely good posichionne fol the white aftel ze check). Un peu comme Jacques Chirac ! Les pleurs de son bébé (d’alexander, pas de Jacques !) en fond sonore donne à l’ensemble un petit air familial très sympathique. Il ne manque plus que les chips et une bonne bière.

On remarquera que Sopiko joue le rôle de la néophyte (elo >2300… hein, quand même, respect !). Avec des échanges du genre :

Sopiko : Et si Caruana jouait Fd2 ?

Peter : Oui, mais on aurait De7, suivi de Ce4.. et la position ne serait pas claire

Sopiko : Ah oui…

Pour le vrai néophyte, quand on dit que la position n’est pas claire, c’est qu’en fait, on ne sait pas trop quoi jouer.

J’admire en tout cas la performance car on se croirait sur BFM-TV avec des infos en boucle… Ou sur La chaine l’Equipe qui se demande si Cavani en 4-4-2 ne serait pas plus efficace qu’en 4-2-4 !!!

 

WCC 2018


Je vous avais indiqué des liens pour ce World Chess Championship. Avec les commentaires en direct, mais en anglais sur Chess24. Sur Lichess aussi mais avec un tchat dans lequel des joueurs annoncent fièrement le prochain coup grâce à Stockfish…

Igor Nataf analyse les parties sur Europe-Echecs, avec de la lecture en français. Nettement plus facile pour les non anglophones.

Je résume pour celles et ceux qui débarquent.

Caruana a failli se faire avoir lors de la première partie. Bon, disons plutôt que Carlsen a raté une belle occasion de marquer en fait.

Dans la deuxième partie, c’est Caruana qui déstabilise rapidement Carlsen.

Nulle à chaque fois.

Troisième partie aujourd’hui. Suspense… ça commence bientôt !