Études sur mesure


Chessbase l’a fait pour vous !

A part sa boutique en ligne et quelques articles qui orientent vers l’achat d’un de leurs produits, Chessbase propose quelques modules intéressants.

Leur bibliothèque d’ouvertures, bien sûr avec ses 8 millions de parties (on y trouve d’ailleurs des différences avec celle de Lichess). Évidemment l’exploitation complète est réservées aux souscripteurs, mais la version gratuite est assez complète à condition de s’inscrire (gratuit).

Il existe aussi un module tactique

Et enfin, des études de fin de partie modulables : vous choisissez les pièces que vous désirez voir sur l’échiquier et Chessbase donne une liste de positions à résoudre pour le plaisir, ou avec un système de notation.

Aborder une ouverture selon Jacob Aagard


Il existe plusieurs façon de travailler une ouverture.

Si un joueur débutant devra d’abord avoir en tête les principes des ouvertures et les travailler, à partir d’un certain niveau, il semblerait que s’approprier une ouverture ou deux ne peut pas faire faire de mal.

Un joueur d’attaque optera pour 1. e4, un joueur défensif pour 1. d4 ou une Caro-Kann, un théoricien doué d’une bonne mémoire préférera la Sicilienne.

Une approche plus positionnelle, plutôt que liée à la mémoire est possible. Cela nécessite une base de données et un peu moins d’ambition dans le style de l’ouverture (sous-entendu : on ne mise pas tout pour sortir avec un avantage à la fin de celle-ci ?) Accessoirement : sélectionner des joueurs spécialistes de votre ouverture préférée.

PHASE 1

  • Lorsque le choix s’est porté sur une ouverture particulière, choisir des parties avec des joueurs au delà de 2350 elo.
  • Parmi ces parties, sélectionner celles qui aboutissent sur une finale.
  • Les jouer sur un échiquier

PHASE 2

  • Choisir les 100-150 parties jouée par les joueurs les mieux classés
  • Noter les concepts particuliers rencontrés lors des milieux de partie.
  • Des idées générales vont finir par apparaitre, et au bout d’un certain temps, ce ne seront plus que des variations sur ce thème qui surgiront.
  • Comparez avec vos parties quand ces concepts sont rencontrés. Cela prend un peu de pratique quant au maniement de la base de données (Chessbase, Chess Assistant, SCID).
  • Noter vos parties qui vous semblent représentatives des positions rencontrées (une petite dizaine devrait suffire)

Et au bout d’un certain temps :

PHASE 3 (théorie)

Vous aurez déjà parcouru un bon nombre de parties et il est temps de devenir un peu plus précis en apprenant par cœur, et rencontrer des positions qui ne vous seront pas inconnues.

Fritz et ses amis sont essentiellement utiles pour infirmer vos convictions concernant certains coup. Mais il ne faut pas se faire trop d’illusions : les meilleurs coups sont déjà connus !

(faire aussi la distinction entre le meilleur coup qui débouche sur une position compliquée et le moins bon coup qui donne une situation plus facile à gérer, même si cela donne un +0.45 au lieu d’un + 0.97 si on joue les blancs par exemple).

d’après « Excelling at chess » de Jacob Aagard

Et pour  compléter : Copié/collé des conseils de Jesper Hall :

Commencer par trouver des parties commentées avec l’ouverture choisie, avec de bons commentaires : avec des plans et des idées.

Il faut se poser les questions suivantes :

  1. Quelles types de position et de structures de pions va découler de cette ouverture ?
  2. Quels sont les plans et idées positionnelles pour chaque camp ?
  3. A quoi ressemble les positions idéales ?
  4. Quels sont les positions clefs ?
  5. Quels sont les thèmes combinatoires ?
  6. Sur quel type de finale débouche cette ouverture ?
  7. Quelles sont les variantes à apprendre par cœur ?
  8. Quelles sont les variantes critiques (difficiles à affronter)

Pour explorer une nouvelle ouverture, il faudra s’attacher à :

  • Comprendre la structure de pions.
  • Comprendre le tempo (selon que l’on aime les positions complexes ou pas)
  • Comprendre les échanges.

Bref, du boulot sur la planche. Donc, commencer maintenant et non pas 15 jours avant un tournoi.

  • Sélectionner une ouverture et la rechercher dans une base de données (malheureusement Kingbase n’existe plus : j’espère que vous aviez pris le temps de les récupérer). Afin de minimiser votre nombre de parties, se limiter aux joueurs classés au delà de 2500 elo (et non pas 2350 !), et travailler variante par variante si vous ne voulez pas vous retrouver avec plus de 10000 parties que Chessbase mettra plusieurs jours à analyser (même avec une analyse ultrarapide)
  • Lancer sur Chessbase une analyse qui va attribuer des « médailles » vous permettant de repérer les parties allant en finale, et les position remarquables tactiquement et stratégiquement.
  • Se mettre toute ces positions dans une étude sur Lichess ou sur tout autre support.
  • Rejouer à partir de ces positions.
  • Comprendre comment/pourquoi le joueur est sorti moins bien de l’ouverture.
  • Après analyse de vos parties ultérieures, reprenez toutes ces données et compléter votre bibliothèque d’ouverture (« punir » le mauvais coup adverse et/ou écarter votre mauvais coup d’ouverture).
  • Reprenez vos anciennes parties de tournois afin d’améliorer vos positions d’ouverture.

Faites nous partager votre méthode de travail concernant vos ouvertures !

Bilan Janvier 2021


Les nombre de visiteurs s’envole !  De 100 à 150 par mois l’année dernière, ce blog en attire presque 1000 désormais ! De France et de pays francophones en très grande majorité, mais aussi quelques Américains, Italiens et Allemands.

Merci Beth Harmon.

Si l’article « Adapter votre travail à votre elo » est l’article le plus lu, celui sur Chessbase arrive juste derrière.

 

N’hésitez pas à commenter !

Un p’tit blitz ?


Chessbase


Igor Nataf nous en parle longuement (plus de 2 heures !) dans cette vidéo. Les possesseurs des versions plus anciennes (mais pas trop quand même j’imagine) y trouveront certainement un intérêt pour exploiter cette usine à gaz.

A quoi sert Chessbase ?

C’est une base de données adaptée aux échecs.

Base de données (en anglais database) : permet de stocker et de retrouver des données brutes ou de l’information, souvent en rapport avec un thème ou une activité ; celles-ci peuvent être de natures différentes et plus ou moins reliées.

Classer et/ou retrouver les parties par joueur, par résultat, par ouverture, par thème tactique, par finale, par année, par elo. Établir vos statistiques selon les ouvertures, vos couleurs. Comparer des positions, les analyser. Archiver vos erreurs tactiques. Bref, les combinaisons semblent infinies. 

A noter que Chessbase donne également accès à leur live database (8 millions de parties).

Vous avez des alternatives gratuites (SCID par exemple), presque aussi puissantes, mais parfois un peu moins ergonomiques, et avec moins de support à mon avis. Il est probable que pour des joueurs amateurs les versions gratuites peuvent suffire. Mais rien ne vous interdit de vous faire plaisir pour Noël. Comme le précise Igor Nataf, Chessbase offre -25 % plusieurs fois par an. Guettez cette occasion, sachant que le premier prix est actuellement à 119 €.

Fritz 17 permet de jouer (Chessbase utilise certes des moteurs d’analyse, mais comme leur nom l’indique : c’est uniquement pour de l’analyse !) et comprend aussi une gestion des parties, toutefois moins puissantes. Il n’y a qu’une quarantaine d’euros de différence. Mais encore une fois, les logiciels libres font souvent l’affaire. A vous de voir.