Bilan Open


Mes conclusions sur un récent Open dans lequel je n’ai pas particulièrement brillé. (1,5/5)

Perdu la partie 1 sans avoir vu un mat en 1 coup en finale (bon d’accord, il me restait moins de 30 secondes, mais quand même !), alors que j’avais eu une position de milieu de partie estimée à +3 selon Saint Stockfish et qu’avant d’être maté je pouvais espérer une nulle.

Perdu la partie 3 contre un joueur à +200 elo alors que j’avais une sortie d’ouverture nettement à mon avantage. Après avoir raté un coup tactique qui m’aurait permis de conserver mon avance, une mauvaise gestion du temps m’a mis en difficulté pendant la deuxième moitié du jeu (il devait me rester 3 minutes contre 45 à mon adversaire !)

Je vois trop tard un mat en ma faveur sur la partie 3, mais j’arrache une nulle.

Et je m’enlise dans la partie 5 face à une défense française (la fatigue… ?) en abandonnant au 15ème coup en ayant déjà bien creusé dans mon crédit de minutes. Pas glorieux !

PARTIE 1

  1. Quand on a le choix entre deux coups, sans que l’évaluation puisse être sainement donnée, il est sans doute préférable de choisir celui qui reste dans l’initiative, qui pose question, qui menace, qui cloue (même si l’adversaire a une réponse simple)
  2. Quand le futur clouage (par un cavalier) est le prochain coup que va probablement jouer l’adversaire, il faut bien sûr envisager une menace supérieure (échec ? capture d’une pièce de plus grande valeur que la cible du cavalier ?), trouver le moyen de contrôler la case d’arrivée du cavalier, et enfin déplacer une des pièces visées. Les fourchettes avec un cavalier posent problème quand cette pièce attaque des pièces de plus grande valeur (donc tour et dame), en étant éventuellement associée à un échec. Le moindre déplacement d’un cavalier adverse doit amener la double question :
    • Où peut-il aller et menacer (pièce/case) s’il se déplace de nouveau ?
    • Où peut-il aller et menacer(pièce/case) s’il se déplace deux fois ?
  3. Quand on pense que la position est équilibrée (=) d’un point de vue matériel, il est peut-être plus intéressant d’échanger les pièces mineures que les pièces majeures en vue de la finale. Reste à bien évaluer la position !
  4. La vérification de la sécurité d’un coup reste d’actualité du premier jusqu’au dernier. Si je joue ce coup est-ce que je risque d’être maté, mis en échec, de perdre une pièce, de détériorer la position ?

PARTIE 2

  1. Si le roque est une mesure souvent salutaire, il faut toutefois envisager certaines conséquences, telles que le clouage du cavalier Cf3 ou Cf6. En outre, il n’est pas toujours urgent de roquer lorsque l’adversaire a peu développé ses pièces.
  2. Si, pour les noirs (par exemple) déplacer un pion tel que h5-h6 ou h2-h3 pour questionner un fou en g5 ou b5, reste acceptable, malgré l’affaiblissement du roque, il faut bien calculer le réel intérêt d’un coup supplémentaire après h6 (pour les noirs) tel que g7-g5, pour continuer à chasser un fou qui cloue un cavalier en f6.
  3. Un cavalier qui s’installe dans le camp adverse doit pouvoir le faire de façon plus ou moins perenne, sans se faire échanger quelques coups plus tard.
  4. Capturer une pièce n’est pas une urgence lorsque celle-ci ne peut plus bouger. La menace est toujours plus forte que son exécution !
  5. Lorsqu’une pièce est en prise sans être protégée, toujours vérifier l’intérêt de poser un échec, de capturer une pièce une pièce de plus forte valeur ou de créer une menace plus importante.
  6. L’ouverture de lignes, de colonnes, ou de diagonales doit toujours être vérifiée afin de donner plus d’activité aux pièces agissant à longue distance.

PARTIE 3

  1. Avant de capturer une pièce, voire même de faire un échange qui semble évident et naturel, toujours vérifier s’il n’y a pas l’application de l’ECM (Echec, Capture, Menace) : en tout état de cause, s’assurer s’il n’y a pas une capture du défenseur qui permettrait de capturer la pièce protégée dans de meilleures conditions .
  2. Il est essentiel qu’une tour ait à sa disposition une colonne, ou éventuellement une ligne, qui lui permettrait d’agir avec sa pleine puissance. Bref, veiller à ne pas enfermer une tour (quitte à perdre un tempo pour la ramener dans le droit chemin)
  3. Quand on a le choix entre deux coups, sans que l’évaluation puisse être sainement donnée, il est sans doute préférable de choisir celui qui reste dans l’initiative, qui pose question, qui menace, qui cloue (même si l’adversaire a une réponse simple). cf partie 1

PARTIE 4

  1. Attention lors du développement : préférer, selon la position, la sortie d’une pièce plutôt qu’un déplacement de pion pour protéger une autre pièce.
  2. Utilisation du fianchetto : fait perdre un temps. A moins que ce soit en effet la structure à adopter impérativement, si (par exemple) les Blancs poussent g3 pour eux-même jouer ensuite Fg2, il faudrait peut-être gagner un tempo et activer développer une pièce.
  3. Il est essentiel d’envisager plusieurs coups candidats. Quand une pièce est attaquée, ne pas oublier d’envisager la possibilité de la déplacer, même si la suite se conclue par un simple échange. Malgré tout, rechercher un coup offensif ne devrait pas être négligé.
  4. Ne pas oublier qu’un échange de dame sur une position à notre avantage n’est généralement pas recommandé.
  5. Revoir les structures de pions quand il reste des fous de couleur de case opposée.
  6. Selon la position, ne jamais négliger l’existence d’un mat lorsque des rois sont face à face au milieu de l’échiquier et qu’il n’y pas trop de cases de sortie.

PARTIE 5

  1. Sans être un point clef de la qualité de jeu, bien connaitre les 4-5 premiers coups (voire plus selon les suites logiques) d’une ouverture permettent de rester sur des positions jouables à défaut d’avoir un avantage clair.
  2. Un cavalier reste toujours l’arme privilégiée d’une fourchette qu’il convient d’anticiper avec au moins 2 coups d’avance, surtout si on a conscience que nos pièces sont sur des cases cibles.
  3. Même si après un calcul qui semble satisfaisant, on envisage un coup qui ne parait pas naturel (« dis-moi, le fou, est-ce que tu as envie d’aller sur cette case ?« ), il est temps de jouer celui qui semble plus simple, même s’il est un peu moins offensif, du moment qu’il a un sens.

L’essentiel des erreurs est rarement un soucis de tactique pure, même si le calcul mérite d’être travaillé plus sérieusement. Le protocole de réflexion a été mis en défaut de trop nombreuses fois. Ainsi, des menaces ont été négligées, sous-évaluées, ou pas vues, et des notions simples de jeu positionnel n’ont pas été appliquées.

L’Open d’Angers 2023.


(article resté dans les tirois depuis cet été !)

Franc succès pour l’Open d’Angers 2023. Beau temps, forte participation, et l’odeur de barboc à la fin de la 5ème ronde !

Open C en ce qui me concerne, avec 76 participants et environ 50% de non classés.

Partie 1 avec les noirs : Caro-Kann variante d’avance dans laquelle je tarde à pousser c5. Mon adversaire, non classée, exploite cette faiblesse que je finis par combler un peu jusqu’à ce que je… donne ma dame ! (cadeau, si, si ! Même pas en échange d’un pion !). Perdue. 0/6

Partie 2 avec les blancs : jeune adversaire inexpérimenté mais appliqué qui confond un peu la Scandinave et la semi-slave. Premier tournoi après avoir découvert les échecs il y a 1 mois. Gagnée. 1/6

Partie 3 avec les noirs : encore une Caro-Kann, mais variante d’échange qui s’est écartée de la théorie que vers le 11eme coup ! Réelle préparation de mon adversaire 1189 elo ou simple application des principes des ouvertures, je ne sais pas. J’effectue ensuite un échange Fou-Cavalier inapproprié qui me fait perdre mon léger avantage. Avec un adversaire posé mais heureusement pour moi un peu lent, j’arrive à contenir une (très) forte attaque sur mon petit roque. Lorsque l’estocade est portée, une série d’échanges laisse un peu de champ pour ma dame qui retrouve de l’espace. Et grâce à une erreur tactique, mon adversaire en zeitnot perd la sienne. Ouf ! Gagnée contre le seul adversaire classé parmi mes 6 adversaires. 2/6

Partie 4 avec les blancs : l’Écosse est à l’honneur ce coup-ci contre un joueur plus habitué aux parties rapides en ligne qu’aux tournois de parties lentes. Malgré son retard de développement la sécurité compromise de son roi, cela ne m’a pas empêché de négliger des belles diagonales, mais victoire au bout du compte. Gagnée 3/6

Partie 5 : j’affronte une défense française dans laquelle je manque de précision assez rapidement en ratant ensuite la rare fois où j’aurais pu combler mon déficit. Large supériorité de pions pour mon adversaire en finale, et mes trois derniers pions liés n’arriveront pas à percer les lignes adverses. Perdue. 3/6

Partie 6 avec les noirs : mon adversaire fait des mauvais choix en gardant notamment un mauvais fou et en négligeant le point d’entrée de la colonne c qu’une de mes tours a pu exploiter. Un pion noir sur la septième rangée a ensuite forcé le gain face à la future promotion. Gagnée. 4/6

Bravo et merci pour ces parties toutes riches d’enseignement : Lisa, Léo-Jad, Vincent, Samuel, Benjamin et Johan !

Résultat mitigé malgré tout.

Certes, ma meilleure performance sur ce tournoi (4 sur 6), certes peu de problèmes de zeitnot (ou sur une position de toute façon perdante), certes gain contre le seul adversaire classé, certes +10 elo si j’ai bien compté (c’est mieux que rien).

Mais cela n’excuse pas le don de ma dame lors de la première partie, l’échange Fou-Cavalier qui a fait basculer la 3ème partie heureusement gagnée lors du sprint final, le manque de préparation contre la défense française variante d’avance, et le manque d’agressivité sur deux parties qui ont été trop longues à conclure face à des adversaires débutants.

Effet post-covid, on peut remarquer l’excellent niveau des joueurs non-classés qui participent à leur premier tournoi avec des performances à plus de 1300-1400.

L’affluence de (bons) joueurs non classés, 50% des inscrits, rend le parcours un peu atypique pour un joueur de milieu de tableau qui au bout du compte affronte une majorité de joueurs à 1199. Inversement, certains 1199, dont la qualité de jeu les rapproche d’un elo 1300-1400, ont rencontré une majorité de joueurs classés, ce qui leur procurera leur elo définitif rapidement. Le bénéfice des ces appariements ne me parait pas motivant pour les joueurs classés. C’est probablement le prix à payer si on n’excelle pas dans sa catégorie, mais cela n’engage pas à participer dans des tournois analogues.

Le planificateur d’entrainement


Avoir des traces de nos objectifs et faire le point, voila ce que Noël Studer nous recommande dans son Chess Training Planner.

planifier la semaine.

Plutôt que se dire : « Mardi, je bosse les échecs ! »  , il est plus efficace d’écrire : « Mardi, dès 20h30, pendant 1h30, je travaille l’Écossaise grâce aux 10 parties de Garry Kasparov avec cette ouverture, afin d’avoir une idée des finales que cela peut engendrer.» Bien sûr, les 10 parties qui vont en finale avec cette ouverture seront sélectionnées avant mardi. En outre, il faudra aussi définir 1 objectif pour la semaine à venir.

bilan de la journée : ce que j’ai appris, quel a été mon degré de concentration sur une échelle de 1 à 10, ce que je dois revoir/améliorer, etc.

bilan de la semaine : ce qui a été positif (se tenir à ce plan d’entrainement est déjà un point positif !), ce qui a été appris durant la semaine (pas grave si cela reprend ce qui a été déjà été noté dans le bilan quotidien), noter tout ce qui peut aider à s’améliorer (pas terrible de s’entrainer le matin, toujours des erreurs tactiques, je dors mal, etc.)

TRAVAIL DE LA SEMAINE (en début de semaine, à remplir le dimanche soir ou le lundi matin par exemple)

  • Détailler le travail quotidien
  • But de la semaine

BILAN QUOTIDIEN (pour chaque jour d’entrainement, de 1 à 6 jours selon la ténacité et la capacité de travail)

  1. La chose essentielle qui a été retenue/apprise
  2. Temps consacré à l’étude
  3. Noter sa concentration
  4. Ce qui pourra améliorer la concentration de la prochaine session

BILAN HEBDOMADAIRE (en fin de semaine, le samedi)

  1. Les points positifs
  2. Ce qui a été appris
  3. Ce qui devra être amélioré pour les prochaines sessions
  4. Divers

Vous pouvez vous procurer son fascicule, ou en créer un à votre gout (cahier, ou 52 feuilles reliées format A4 par exemple, à vous de voir). Remplir tout ça ne prends pas beaucoup de temps mais cela demande une certaine constance.

Réflexions post-tournoi : et après ?


Voila, 6 parties en 2-3 jours, ou 9 en une semaine, avec des gains et des pertes, des ouvertures maitrisées ou pas, des finales au top ou pas…

Que faire, quoi faire avec tout ça ?

Première démarche : est-ce qu’on est content de soi ? Est-ce que les objectifs ont été atteints ? est-ce que mon elo va changer significativement ?

Ensuite, avec l’analyse approfondie (1 partie analysée en 1 à 2 jours, cela devrait donc prendre au moins une semaine), on peut tirer divers enseignements sur les secteurs à travailler : la tactique, les ouvertures, la stratégie, les finales.

En outre, on a rencontré des positions qui ont posé problème : on a fait un mauvais choix en gardant un mauvais fou par exemple, on a roqué du mauvais coté, on a hésité à avoir des pions doublés malgré l’ouverture d’un colonne, on a découvert un coup révélé par le moteur d’analyse et jamais envisagé au cours de la partie, on a réfléchi trop longtemps sur une position. On peut aussi se demander pourquoi une partie facile contre un adversaire avec un déficit de 200 elo a duré plus de 2h et de 45 coups alors que l’avantage était acquis à la fin de l’ouverture.

Il serait alors intéressant de faire la liste de tout ce qui n’a pas tourné rond dans ces parties en conditions réelles ! Les soumettre soit à un coach ou à un partenaire de club est utile.

Il faut être honnête : ne pas se dire que si on a raté des échanges, c’est parce qu’on était dans une ouverture mal négociée, ou qu’on a voulu (mal) jouer a tempo pour déstabiliser l’adversaire. Pourquoi cette ouverture a-t-elle été mal négociée ? Pourquoi avoir voulu jouer a tempo ? Comprendre comment on a pu laisser une pièce en prise, comprendre pourquoi ses pièces n’avaient aucune activité à la sortie de l’ouverture ? Est-ce vraiment parce que l’adversaire a réussi à vous étouffer ou parce que vous avez négligé certains principes ?

Bref, quelques idées :

  • Chercher l’erreur théorique de l’ouverture censée être connue, travaillez à partir de là contre des partenaires d’entrainement ou des moteurs de force croissante et l’incorporer dans un système de répétitions espacées. Pourquoi pas travailler contre des ouvertures atypiques qui sortent rapidement du répertoire usuel.
  • Revoir Echec-capture-menace dans des parties « faciles » (adversaires moins forts) : si cela ne permet pas de gagner systématiquement, cela évite certainement de faire des erreurs grossières en perdant une pièce.
  • Travailler les positions qui ont stagné pendant plusieurs coups alors que vous étiez censé avoir un avantage net (genre +3 à +6 selon les moteurs). Envisager tous les coups candidats sans se cantonner aux plus évidents, rechercher les coups agressifs, les pièces adverses non protégée, les cases non contrôlées.
  • Si des thèmes positionnels ou stratégiques ont été pris à la légère, s’investir dans Stratégies Gagnantes aux Échecs de Seirawan ou pour les joueurs les plus avancés dans le How To Reassess Your Chess Workbook de Silman.
  • il est peut-être temps de se mettre enfin aux structures simples de pions : pion isolé, pions doublés, pion arriéré, pion passé avant d’aborder les structures plus complexes : Panov, Karlsbad et les quelques douzaines d’autres (bon courage).

Faut-il revoir le planning et le contenu de l’entrainement : trop de tactique au détriment d’une bonne compréhension de la position ? finales de pions négligées depuis ces trois derniers mois ? difficulté à rester concentré sur des parties de 3 à 4 heures ? charge de travail mal répartie ?

On peut être tenté de prendre de bonnes résolution (1 heure de tactique entre 6h30 et 7h30), comme celles qu’on prend le 1er janvier. Je ne suis pas persuadé qu’elle tiendront plus dans le temps, mais au moins elles auront été prises en connaissance de cause sur des bases solides.

Trop dégouté par une performance médiocre, on peut aussi avoir envie de tout abandonner pour se consacrer au modélisme ferroviaire ou à l’apiculture bio. Il est alors temps de se plonger dans les « Sept péchés capitaux aux échecs » de Jonathan Rowson ou de faire un peu d’introspection.

Vous aussi, faites nous partager vos bilans post-tournoi !

Échec et mat pour 2022 ! Vive 2023 !


Le blog continue sa progression commencée avec Queen’s Gambit (ou tout du moins avec ce que j’imagine être l’effet Queen’s Gambit !)

De 1500 à 2000 visiteurs annuels jusqu’en 2019, la fréquentation a grimpé à 3000 (sursaut avec la série en fin d’année), pour atteindre 8970 en 2021 et 10478 en 2022, soit 28 visites quotidiennes.

Par contre vous ne restez pas longtemps sur le blog : seulement 2 pages lues par visiteur. Et c’est une constante au fil des ans. N’hésitez pas à consulter un des 285 articles !

Si l’on excepte les articles consacrés à l’apprentissage selon le niveau elo, la méthode woodpecker et le plan d’entrainement selon Kostya, en tête des visites pour des raison de référencement sur un autre site je pense, les articles évoquant R.B. Ramesh et des techniques de visualisation sont les articles les plus visités cette année.

La plupart des visiteurs sont francophones (logique !), mais il y a autant de visiteurs Belges qu’Américains, très loin derrière les français.

Hélas, LESP n’est quasiment pas référencé sur d’autres sites. Logique après tout : il n’existe quasiment aucun blog réellement amateur et francophone. Les chaines Youtube ont le vent en poupe. Une vingtaine d’abonnés, ce qui est infime comparé à ces chaines vidéos.

Sur la gauche de l’écran vous pouvez noter LESP, de 1 à 5. Peu importe la note, mais surtout avec un commentaire !

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